Crédibilité, Traditions, Professionnalisme
Samedi 19 juin 2004 – Edition de Nancy – Numéro 12
Cela fait un peu plus d'un an et demi que l'édition nancéenne de l'Elyseum Soir existe.. Nous devons pour cela remercier celle qui fut Maîtresse des Harpies avant moi, à savoir Mademoiselle Francesca della Pasol, Nouveau-née du Clan de la Rose, disparue il y a quelques semaines.
Quand l'annonce de sa disparition parvint à mes oreilles, je fut peiné mais aussi fort étonné que nul semblable ne s'était encore décidé à reprendre son œuvre. Peut-être la somme de travail que cela demande a-t-elle fait fuir certains ? Je ne saurais le dire et ne me risquerai pas à de telles suppositions. Pour ma part, ayant vu que personne ne s'était encore déclaré, j'ai décidé de prendre le temps de la réflexion, afin de peser le pour et le contre de cette charge, et si je me sentait capable de l'assumer. Comme vous l'avez tous devinez, la réponse fut affirmative. Je décidai donc de prendre la relève de Mademoiselle della Pasol.
Ce changement de Maître des Harpies et de Rédacteur en chef de l'Elyseum Soir va s'accompagner de quelques modifications, notamment sur le contenu du journal. Je vais en effet tenter d'en amélioré sa qualité. Ne voulant pas vous gâcher, le plaisir de la surprise, je vous laisserai découvrir ces modifications au fil des parutions à venir, sauf l'une d'entre elle qui comme vous le constaterez est déjà effective.
Ainsi s'achève cet édito, en vous souhaitant une bonne lecture de ce numéro de l'Elyseum Soir.
" Journalistiquement vôtre ",
Armand Sigfried de Guise-Stroheim,
Nouveau-né du Clan du Sceptre,
Maître des Harpies des Terres de l'Est,
Rédacteur en chef de l'Elyseum Soir.
asdeg_s@yahoo.fr….
L'équipe de l'Elyseum Soir a décidé à l'occasion de son changement de rédacteur en chef de procéder à quelques rappels dans ce numéro, chose qui n'est jamais inutile. Le premier de ses rappels concerne les règles de l'étiquette.
Bonne lecture ou relecture de cet article publié dans un précédent numéro.
Le but de l'Etiquette a toujours été d'éviter les malentendus et de rendre la communication plus facile. De tout temps, codifier les gestes dans un protocole rigide a permis à des gens de culture et de classes différentes de se protéger contre les caprices des grands. Aujourd'hui, cela semble encore plus évident pour nous, Semblables, que la plupart de ces règles d'Etiquette sont basées sur une hiérarchie stricte et sur une société aussi familiale qu'empesée. Et cela semble d'autant plus indispensable si l'on considère que notre société est faite d'individus parfois dangereux, potentiellement prédateurs, qui se rencontrent en terrain hostile et qui doivent coexister les uns à côté des autres pour subsister.
Ce dont il est fait état dans les paragraphes suivants fait partie de l'éducation et des connaissances de base qui se sont transmises de Sire à Infant sous Tutelle. Bien garder ces règles en tête vous permettra d'éviter tout malentendu avec vos Anciens et de vous déplacer avec une relative aisance dans la Société de vos Semblables. Cela donnera à ceux qui n'ont pu recevoir une éducation de base l'impression d'être au moins hors d'atteinte des caprices des grands.
Bien que l'intention des auteurs de cette synthèse soit de répondre aux questions que se posent certains jeunes Semblables, ils tiennent à souligner qu'appliquer ces règles à la lettre n'est pas la garantie d'un comportement irréprochable. Seule l'évaluation au cas par cas peut en définitive vous empêcher de commettre des fautes ! Et cette capacité de trancher dans les situations à problème ne peut être acquise que par une observation constante et consciencieuse des rites de notre Société. Selon les circonstances, un Nouveau-né mal formé ou tout simplement maladroit ne doit pas hésiter à demander à son Sire ou à son Mentor comment se comporter s'il ne se sent pas à l'aise. En cas de problème, un Ancilla plein d'expériences et au courant de l'Etiquette n'a pas à refuser assistance ou conseil. Et si vous doutez, n'hésitez pas à aller trouver les harpies et écoutez bien leurs recommandations.
…N'oubliez enfin pas cette liste n'est pas exhaustive !
BIEN RESPECTER LE STATUT SOCIAL :
Le statut social dépend de trois facteurs : l'âge, la charge politique à l'intérieur de la Camarilla et le prestige.
L'ordre à suivre est le suivant : l'âge prévaut sur la charge politique qui prévaut elle-même sur le prestige, bien qu'un prestige très grand ou très bas puisse influer ce classement dans les deux directions.
Si vous ne savez rien du prestige de celui qui se trouve en face de vous, nous vous recommandons de l'ignorer et d'en référer aux harpies ou à vos Anciens. La seule exception faite à cette règle est le Prince qui occupe quelque soit son rang initial la première place dans le statut social sur son propre domaine.
La hiérarchie qui suit l'âge est la suivante :
La hiérarchie qui suit la situation politique est la suivante :
* En ce qui concerne les postes suivants pour la région (Conseiller, Primogène, Gardien des sombres terres, Maître des Harpies) et pour la cité (Régent, Bailli, Gouverneur, Prévôt, Sentinelle, Fléau, Gardien d'Elyseum), la situation politique peut être équivalente, plus grande ou plus basse que le Primogène. Tout dépend du prestige conféré au personnage donné et des caractéristiques spécifiques à chaque domaine (qui peuvent différer grandement sur ce point).
RAPPEL : La charge politique (exception faite du Prince) ne peut prévaloir sur le statut de l'âge, ce qui nous conduit donc au classement suivant :
Hommes et femmes en société:
A même rang, les Semblables du genre masculin doivent céder la place à leurs égales. Faire passer la courtoisie avant le rang influe évidemment sur la personnalité et le prestige du simple Caïnite.
Le statut social des invités:
A rang égal, les hôtes ont un rang plus élevé que leurs invités et ce, pendant toute la soirée.
Goules, Anarchs, Caitiff et clans non-camarilliens :
Les Anarchs bénéficient par le traité de Thorns des même droits et privilèges que tous, même si leur statut est à part. Les Aubains (Assamites, Ravnos, Giovannis, Gangrels, Séthites) ne sont pas protégés par nos traditions, sont acceptés mais occupent eux aussi une situation à part. Si certains d'entre eux peuvent obtenir un certain prestige, c'est par leur propre valeur et non par un quelconque statut inné. Leur statut dépend de celui que leur donne le Prince. Les Caitiffs sont toujours chassés au sang pro maleficio sur tout le Domaine de France, sauf sur les Domaines où un Prince a pris une décision contraire.
BIEN SE PRESENTER :
Les usages :
Un Infant sous tutelle incline la tête devant un Nouveau-né, fait la révérence devant un Ancilla, s'agenouille devant un Ancien.
Un Nouveau-né incline la tête devant un Ancilla, fait la révérence devant un Ancien, s'agenouille devant un Prince.
Un Ancilla incline la tête devant un Ancien, fait la révérence devant un Prince, s'agenouille devant un Justicar.
Un Ancien incline la tête devant un Prince, fait la Révérence devant un Justicar.
Attention ! Il faut toujours laisser celui qui a un rang plus élevé que vous décider de la forme de la salutation à adopter. Ainsi, une fois votre révérence faite, si un hôte d'un rang plus haut que le vôtre tend sa main pour une poignée de main ou pour un baise-main, suivez ses vœux. Pensez bien en tout cas que votre hôte peut ne pas vouloir d'un contact physique entre vous...
La présentation proprement dite:
S'introduire soi-même est délicat et suit un protocole très clarifié : Nom, statut social, clan, position politique et Domaine. Cet ordre de présentation n'est pas obligatoire, mais est fortement recommandé.
Cette présentation doit contenir des informations de base auxquels tous les Semblables peuvent avoir accès. Elles peuvent par conséquent être répétables. Il n'est pas recommandé de mentionner plus d'informations en présence des membres de tous clans.
Vous devez vous exprimer d'une voix claire et suffisamment forte, de façon à être sûr que personne n'aura à vous demander de recommencer votre introduction et de façon à éviter ainsi par la suite tout malentendu.
Il est mieux que ce soit quelqu'un d'autre qui vous annonce. Ce n'est ordinairement pas à un simple Nouveau-né d'introduire un Ancien. Mieux vaut en ce cas demander qu'il soit introduit par un Ancilla pré-requis. Cela sera en ce cas récompensé par une faveur. Même pour des Ancillae ou des Anciens, il est recommandé de trouver quelqu'un pour être introduit.
Pour converser en société:
N'interrompez jamais une conversation entre semblables de rang supérieur , même si vous voulez vous présenter ! Si vous voulez leur parler ou tout simplement faire votre présentation à un hôte de plus haut rang, voici la manœuvre à suivre : restez au voisinage de son groupe en prenant bien soin de rester hors de portée de la conversation, ensuite essayez d'entrer dans le champ visuel de l'hôte avec lequel vous souhaitez entrer en contact, et une fois ceci fait, inclinez vous cérémonieusement devant lui. Si alors votre hôte vous ignore, préférez reporter votre présentation à plus tard ou laissez tomber. Le dit Semblable ne souhaite peut être pas que vous lui soyez présenté… en ce cas, vous aurez évité une situation bien embarrassante. Si vraiment vous désirez participer à une conversation entre personne de rang supérieur, alors demandez-le poliment parmi eux à la personne la plus haute en statut s'il vous est possible de participer à la conversation.
Face à une dame:
Une dame montre qu'elle attend que vous lui fassiez un baise-main si elle lève la main et qu'elle vous en présente le dos. Sa main doit se tenir environ à la hauteur de sa poitrine ; au cas où elle se tiendrait assise (si sa position permet qu'elle le soit), sa main doit se tenir à peine plus haute. Attention, si la dame tend son bras pour une poignée de main, il ne faut évidemment pas que vous lui fassiez un baise-main ! En ce cas, tout gentleman doit aussitôt bien saisir si la dame ne veut pas offrir sa main au baise-main ou si elle est trop timide pour le demander. Pour savoir ce que la dame désire, il peut essayer de retourner la main dans la position initiale du baise-main, et cela sans user de force, cela va sans dire. Dans tous les cas, c'est la dame qui propose sa main, et c'est être mufle que de prendre la main du dame en premier !
Une dernière recommandation s'impose : l'art du baise-main est subtil et permet de distinguer le rustre du bien-élevé. L'homme doit prendre la main et la soulever lentement jusqu'à sa bouche, pendant qu'il incline lentement le buste. Ses lèvres ne doivent pas toucher la main, et ne surtout pas l'embrasser ! A ce moment-là, il est fortement déconseillé de regarder la dame dans les yeux (et encore plus dans son décolleté !), le mieux étant de baisser les yeux ou de les fermer pendant le baise-main. Garder ses yeux dans les yeux de la dame peut être considéré comme une provocation.
Se présenter soi-même au Prince :
Il faut s'incliner à une distance raisonnable du Prince, et le faire toujours bien en face. La forme de la salutation peut différer selon votre origine et selon votre époque d'origine. Une présentation orale doit aussitôt suivre (voir plus haut). Pour que tout se passe au mieux, veillez à être aimable et à ne pas surtout oublier de remercier votre hôte pour son invitation et pour son hospitalité. Inclinez-vous une seconde fois et attendez que le Prince vous réponde.
Le Prince peut ensuite souhaiter la bienvenue à son hôte, ainsi qu'une bonne soirée dans son domaine. Une fois que le Prince a pris congé, faites quelques pas en arrière (trois est le chiffre recommandé) , inclinez-vous une dernière fois, puis retournez-vous pour vous retirer.
Au cas où vous feriez partie d'une délégation (accompagnée ou non du Prince de votre Domaine), veillez bien alors à vous incliner tour à tour lorsque votre Prince (ou son représentant) prendra la parole. Au cas où quelqu'un fasse la présentation de chaque membre de la délégation (le Prince ou celui qui le représente), avancez d'un pas lorsque vous entendez votre nom, inclinez-vous et reculez ensuite d'un pas.
L'ordre de présentation:
L'ordre de présentation (et de salutation finale!) doit toujours être respecté à la lettre. Dans la plupart des cas, il suffit généralement de vous présenter dès votre arrivée au Prince et à l'hôte des lieux.
Si des Anciens sont présents, il est poli de les saluer aussi. Si vous ne connaissez pas les Anciens ou si vous doutez de l'ordre dans lequel il est d'usage d'aller les saluer, cherchez une harpie ! Il est plus sûr de ne saluer aucun Ancien ostensiblement que de se tromper, d'en oublier ou de ne pas suivre précisément l'ordre imposé par le statut ou le prestige social de chacun d'entre eux.
Si d'aventure, vous rencontriez un Semblable de plus haut rang que vous connaissez, avant que d'avoir fait votre présentation au Prince et à l'hôte des lieux, alors faites à cette personne une légère révérence. Au cas où cette même personne exigerait une présentation complète et protocolaire (si par exemple elle vous parle ou vous tend la main), ne l'ignorez surtout pas ! Ce n'est pas considéré comme une faute grave de lui parler et de lui expliquer que vous étiez sur le point de faire votre présentation au Prince et/ou à l'hôte de ces lieux. Tout Semblable bien éduqué comprendra cette exigence du protocole et laissera l'invité faire sa présentation. Il s'offrira même à poursuivre la conversation entreprise plus tard.
De même, si vous rencontrez un groupe de semblables connus en allant faire votre présentation au Prince et/ou à l'hôte de ces lieux, vous n'êtes pas obligés de saluer chacun des membres de ce groupe : un simple hochement de tête adressé au groupe est suffisant. Si vous voulez ensuite faire votre présentation à ce groupe selon le protocole, ne faites pas l'erreur d'oublier de la faire à l'un d'entre eux !
Dans certains endroits, c'est la harpie locale qui est chargée de faire la présentation. En ce cas, c'est à elle que vous devez vous présentez en premier chef avant même de songer à faire votre présentation au Prince et/ou à l'hôte des lieux. La harpie conduira ensuite le nouvel arrivant au Prince, à l'hôte des lieux ou aux Anciens de son clan présents, tout en l'avertissant des particularités du Prince ou de l'hôte de ces lieux, de façon à éviter toute bévue.
BIEN SE CONDUIRE FACE A UN ANCIEN:
Un Ancien pénètre dans la pièce où vous vous trouvez :
Chaque fois qu'un Ancien pénètre dans une pièce, toutes les personnes de rang inférieur doivent se lever. Si d'aventure il devait quitter la pièce pour y revenir au cours de la soirée, il ne serait plus nécessaire de se lever à chaque nouvelle rentrée dans la pièce. Si quelqu'un d'inconnu venait à entrer dans la pièce où vous vous tenez, jetez un œil sur les harpies puis sur les réactions des autres habitués. S'ils se lèvent, considérez le nouveau-venu comme un Ancien et levez-vous à votre tour.
Attention ! En cas de réunion en présence d'humains (cocktail, soirée privée, etc...), il n'est évidemment pas nécessaire de se lever, vous pouvez au mieux feindre de le faire, puis rester assis.
Après avoir constaté cette manifestation de respect, l'Ancien permettra aux personnes présentes de reprendre leur position assise en faisant un léger signe. S'il ne fait pas ce signe, attendez que l'Ancien ait pris place lui-même. Au cas où l'Ancien donnerait l'impression de ne pas remarquer votre présence (vous qui êtes toujours debout), il vous sera permis de vous asseoir au bout d'un certain temps d'attente (laissé à votre appréciation personnelle).
Un Ancien s'approche de vous:
Il n'est pas nécessaire de vous lever chaque fois qu'un Ancien se rapproche de vous. On ne l'attend de vous que si un Ancien qui était assis parmi vous se lève ou si un Ancien s'adresse à un des membres de votre groupe (même parmi des humains, il n'est pas mal vu de le faire). Le Semblable le plus haut en rang peut alors demander à l'Ancien s'il désire se joindre à eux ; s'il ne le fait pas, il est inutile de préciser qu'il doit avoir une très bonne raison pour ne pas le faire ! S'il n'y a plus de places disponibles, le Semblable le plus bas en rang se verra obligé de céder sa place. Si quelqu'un d'autre venait à offrir son siège, c'est encore au Semblable le plus bas en rang de demander poliment si l'Ancien ne préférerait pas occuper son siège. Seul l'Ancien peut alors décider quel siège il va occuper. Si l'Ancien n'a pas pris le siège du Semblable le plus bas en rang, alors il est possible à ce dernier d'offrir son siège à celui qui se trouve à présent debout. Si d'aventure, vous en veniez à ne pas suivre ce protocole, une harpie ou quelqu'un de plus haut rang pourrait vous demander de le faire publiquement.
Un Ancien se trouve dans votre entourage:
Essayez de toujours avoir cet Ancien dans votre champ visuel, et surtout ne lui tournez jamais le dos !
On s'adresse à un Ancien en mentionnant son nom. Si vous êtes dans le doute, demandez à quelqu'un comment cet Ancien exige qu'on s'adresse à lui. Si personne n'est capable de vous répondre, vous pouvez demander à l'Ancien lui-même comment il souhaite que vous l'appeliez.
BIEN SE CONDUIRE EN SOIREE:
La plupart des règles sociales et de l'Etiquette des humains sont aussi valables dans notre société. Quelques règles de protocole sont ici rappelées : évitez les impairs !
Pendant une conversation :
N'interrompez jamais une conversation et ne vous en mêlez pas sans qu'on vous l'ait demandé.
Excusez-vous toujours poliment de devoir mettre fin à une conversation. Si vous parlez avec un Ancien, il est nécessaire d'avoir une (très) bonne excuse pour le faire.
Ne coupez pas votre partenaire au beau milieu d'une phrase, surtout s'il est d'un rang supérieur à vous. Attendez qu'il ait fini sa phrase pour répondre.
Pendant une conversation avec un Semblable de plus haut rang, vous ne devez vous levez (et par là même, mettre fin à la discussion) que si quelqu'un d'un plus haut rang s'approche pour se joindre à vous.
Pendant une danse :
Danser avec un partenaire de rang plus bas ne doit pas être vous embarrasser, surtout si l'ensemble fait preuve de grâce. Dans le meilleur cas, cela ne fera qu'augmenter le prestige de celui qui a le rang le plus bas.
Une dame peut toujours refuser de danser sans être embarrassée. Cela doit néanmoins être fait en s'excusant poliment. Une dame de très haut rang ne doit pas oublier d'être toujours polie ; dire " non merci " à un jeune homme, même de très bas rang, est la moindre des choses.
On ne doit jamais interrompre un couple qui danse, quelque soit le rang que vous ayez.
L'homme seul peut lancer la conversation pendant une danse.
Au cas où la dame ait plusieurs prétendants, elle doit offrir sa première danse au Semblable le plus haut en rang et réserver ensuite aux autres les danses suivantes.
Deux articles composent ce second rappel de ce numéro. Celui-ci sera sûrement des plus utile pour le semblable nancéen qui se verra prochainement désigné à ce poste mais aussi pour tout ceux qui rêvent d'occuper un jour cette charge.
- - - - - - - PREMIER ARTICLE - - - - - - -
Du rôle de gardien d'Elyseum
Les oreilles attentives, et les yeux ouverts de nos Semblables un tant soit peu éveillés de nos Praxis de France, n'auront pas manqué d'entendre ou de voir de douloureux témoignages concernant la panade (il est difficile de trouver un mot plus approprié) provoquée par plusieurs des nôtres, partageant la fonction désormais si tristement célèbre de Gardien des Elysées.
Non-respect des protocoles, laxisme lié tant à la surveillance qu'aux sanctions à appliquer, nombre d'entre eux (dont je ne citerai pas les noms, tant ils sont passés à la postérité) semble plus enclins à provoquer les troubles qu'à les empêcher.
Les Elysées étant ces lieux où sont sensés régner la tranquillité et la bienséance, il n'est hélàs ! plus tellement rare d'y voir la circulation des armes remplacer celle des billets doux, et entendre de temps à autre ce chant mélodieux comparable au cri d'agonie d'un cochon qu'on égorge (il s'agit en fait d'un Gardien braillant de temps à autre pour se faire entendre…)
Vous l'aurez sûrement compris, le caractère honorable et respectueux du Gardien des Elysées aurait tendance ces derniers temps à baisser dans l'estime de notre Société ; chose très grave ! Rappelons que ce poste est directement lié aux traditions sociales de notre bien-aimée Camarilla, léguée à nos jeunes générations par nos Anciens.
Si de telles personnes sensées faire respecter le protocole ne sont pas à même de le comprendre et de l'appliquer, c'est qu'elles n'ont pas été éduquées pour le faire. A qui la faute ? Est-ce au tuteur du fautif ? Ou bien parce que le fautif en question n'a pas su demander conseil aux bonnes personnes ?
Un postulant au Gardiennat, un tant soit peu intelligent et soucieux de la bonne application de sa future fonction, se tournera vers les plus âgés que lui pour être guidé, et peut aussi s'interroger sur les fautes de ses prédécesseurs, ce afin de ne pas les réitérer… un Semblable averti en vaut deux !
D'autre part, rappelons que " dans le temps " c'était le Marquis (dorénavant le Sénéchal) qui nomme une personne à ce poste, et l'Autorité seule peut révoquer cette personne de cette charge. Le Sénéchal a donc une grande part de responsabilité dans le choix d'un Gardien des Elysées.
Pour conclure, un Semblable respectueux, responsable, humble, discret, informé, vigilant, social et impartial, fera un bon Gardien des Elysées. Toute personne ne répondant pas à ces critères ferait mieux de ne pas se présenter à ce poste !
Samiel,
Nouveau-Né du Clan des Masques,
Gouverneur de Strasbourg.
- - - - - - - PREMIER ARTICLE - - - - - - -
Du rôle des Gardiens d'Elysées
Quelques précisions en ce qui concerne le Gardien de l´Elysée :
Il est le responsable du maintien des règles de l´Elyseum dans les lieux neutres. C´est avant tout un rôle protocolaire mais qui peut nécessiter de prendre de graves sanctions (parfois physiques).
Attention si sanctions physiques il y a, elles doivent être avant tout très rares et s'exécuter hors de l'Elysée (sous peine de briser ce dernier) contre ceux qui troublent la paix de la Camarilla.
C´est une charge honorable et tous le respectent pour la tranquillité qu´il assure quelles que soient les circonstances.
Le Gardien peut punir les fautifs avec l´accord du Prince et peut également interdire l´accès d´un Elyseum à un Semblable qui a déjà fauté de par le passé ou qu´il soupçonne de préparer quelque mauvaise action.
En cas de besoin il peut décider d´annuler ou d´empêcher un rassemblement de Semblables si cela risque de menacer la Mascarade.
L´autorité en place seule décide de qui sera son Gardien de l´Elyseum, et elle seule peut révoquer cette charge.
Vous devez toujours le respect à un Gardien de l´Elyseum qui remplit sa tâche, car son rôle est sacré à nos yeux.
Les Lois de l´Elysée sont à la fois strictes et claires :
L´Elysée doit être considéré comme un terrain neutre. Nul conflit d´aucune sorte entre Semblables ne peut être poursuivi sur ce sol sacré.
Sous peine de Chasse de Sang, aucune violence n´est autorisée dans ce lieu En fait seule la "violence" sociale est autorisée (une aubaine pour notre clan...).
L´Elysée (ou Elyseum) est un endroit choisi par le Prince où la paix doit régner
L´accès n´y est pas limité ; tous les Semblables y sont les bienvenus. Ce lieu est autorisé, à mon sens, à toutes créatures (terme volontairement générique englobant semblables, semblables ennemis, lupus, magus, humains...), tant que celles ci ne vont pas à l'encontre des règles de calme, de paix, et de sérénité de l'Elysée. En clair si ces "gens" se présentent à un Elysée sans intentions répréhensibles ils peuvent entrée (attention toutefois à la règle de la Mascarade qui se doit d'être toujours respectée). En clair un frère-ennemi peut entrer dans un élysée, rien ne lui arrivera... Mais malheureusement, au-dehors, il est possible que... par malheur... un accident arrive... (voir même, pour les plus prévoyants, avant de rentrer...)
On ne doit pas attirer l´attention quand on entre dans l´Elysée ou quand on le quitte, ce qui est en fait une des nombreuses applications de la Mascarade.
Les Semblables de passage sont avertis de l´existence de l´Elysée et de ses lois, lorsqu´ils se présentent en ville. Ils ne pourront pas plaider l´ignorance.
Je dois également ajouter que de nombreux Princes à travers le monde étendent cette notion à tout lieu consacré à l'art, ce qui me semble ne peut être qu'encouragé. A l'origine, les élysée étaient des lieux de savoir et d'art ; une sorte de "vitrine" offerte par un Ancien, à ses sujets et ses visiteurs, pour démontrer sa toute-puissance. Ce qui pourrait expliquer, qu'encore de nos jours, les oeuvres d'arts, en élysée, soient les plus lourdement protégées (en fait une seule sanction...).
Les armes en Elyseum sont en général interdites (les cannes étant souvent tolérées) pour éviter toute tentation.
Mlle Della Pasol et sa Rédaction.
" Le plus grand signe du noble est de parler à son domestique. L'homme qui n'est pas un peu né lui commande et ne lui parle pas. "
Edmond et Jules de GONCOURT
" Il est toujours avantageux de porter un titre nobiliaire. être de quelque chose, ça pose un homme, comme être de garenne, ça pose un lapin. "
Alphonse ALLAIS
" On prétend que le pouvoir corrompt ceux qui l'approchent : en réalité, il ne fait qu'ouvrir les vannes de la compulsion morale à tendance sadique que chacun cultive, plus ou moins inconsciemment, en soi. "
Georges PICARD
" À quoi ça sert, le pouvoir, si c'est pour ne pas en abuser ? "
COLUCHE
" On parle beaucoup de l'expérience de la vieillesse. La vieillesse nous ôte les sottises et les vices de la jeunesse ; mais elle ne nous donne rien. "
MONTESQUIEU
" Les plus stables d'esprit sont les égoïstes, parce qu'ils sont toujours fidèles à eux-même. "
Paul MORAND
" La vue d'un homme puissant nous pénètre de respect et de crainte. Il faut que nous soyons bien pervers ! "
LA BEAUMELLE
Chaque mois désormais, l'Elyseum Soir proposera à ses lecteurs une poésie d'un auteur célèbre pour leur permettre d'élargir leurs horizons culturels.
Le Testament (1461)
Pauvre je suis de ma jeunesse,
De pauvre et petite extrace ;
Mon père n'eut onques grand richesse,
Ni son aïeul, nommé Horace ;
Pauvreté tous nous suit et race.
Sur les tombeaux de mes ancêtres,
Les âmes desquels Dieu embrasse !
On n'y voit couronnes ni sceptres.
De pauvreté me garmentant,
Souventefois me dit le cœur :
" Homme, ne te doulouse tant
Et ne démaine tel douleur,
Si tu n'as tant qu'eut Jacques Cœur :
Mieux vaut vivre sous gros bureau
Pauvre, qu'avoir été seigneur
Et pourrir sous riche tombeau ! "
Je connais que pauvres et riches,
Sages et fols, prêtes et laiz,
Noble, vilains, larges et chiches,
Petits et grands, et beaux et laiz,
Dames à rebrassés collets,
De quelconque condition,
Portant atours et bourrelets,
Mort saisit sans exception.
Et meure Pâris ou Hélène,
Quiconque meurt, meurt à douleur
Telle qu'il perd vent et haleine ;
Son fief se crève sur son cœur,
Puis sue, Dieu sait quelle sueur,
Et n'est qui de ses maux l'allège ;
Car enfant n'a, frère ni sœur,
Qui lors voulût être son piège.
La mort le fait frémir, pâlir,
Les nez courber, les veines tendre,
Le col enfler, la chair mollir,
Jointes et nerfs croître et étendre.
Corps féminin, qui tant es tendre,
Poli, souef, si précieux,
Te faudra-t-il ces maux attendre ?
Oui, ou tout vif aller ès cieux.
François Villon
Voici pour vous les règles des Echecs Malkavians tels qu'ils sont joués dans certaines cités. Ainsi tout un chacun pourra participer à ce jeu fort original.
Les origines
La première fois où ce jeu me fut présenté se trouva être la soirée organisée par les résidents de Néo Carcosa. La nuit était sous la bénédiction de la Lune, et sous les auspices du jeu et du divertissement. Un tournoi fut organisé, dans lesquels les gens de force pouvaient rivaliser au Duel de Pouces, tandis que les gens de l'esprit furent invités au tournoi d'Echecs Malkavians.
Les règles
Toutes les pièces se déplacent de la même façon : en avançant d'une case vers l'avant, comme un pion aux échecs courants. La prise d'une pièce adverse se fait toujours en diagonale, vers l'avant. Une pièce qui atteint le bord adverse rebondit sur celui-ci et repart en sens inverse.
La prise est obligatoire. Si la configuration est telle que plus aucune pièce ne peut prendre de pièce adverse ou si les joueurs s'arrangent pour s'esquiver mutuellement, il faut procéder à un flip. Les deux joueurs effectuent un pierre-papier-ciseau. La pierre, poing serré, casse les ciseaux, doigts écartés, qui coupent le papier, main plate, qui eux-mêmes emballent la pierre. Le gagnant tourne alors l'échiquier d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre et la partie reprend. Renouveler l'opération autant de fois que nécessaire.
La partie se termine quand un camp ne possède plus de pièce : il s'agit du vainqueur ! En cas d'égalité, je vous rassure c'est possible, les deux joueurs se départagent en deux manches gagnantes sur un Duel de Pouces.
Le Duel de Pouces
Les deux adversaires se tendent la main droite comme s'ils allaient se saluer. Toutefois, ils n'enserrent que les doigts à l'exception du pouce qui doit se trouver dirigé vers le haut. A l'annonce du duel, les deux protagonistes doivent s'évertuer à immobiliser le pouce de leur adversaire sous le leur durant trois secondes.
Ce cours particulier est à présent terminé. J'espère que mes explications furent assez compréhensibles. Dans la négative je vous prierais de bien vouloir m'en excuser, et je vous inviterais alors à me poser toutes les questions que vous souhaiterez.
Yan, Gangrel, Nomade, Joueur à ses heures
Les Elyses de Versailles révèlent bien des surprises. Dissimulé au sein de la pile de Sol Elysei, le journal local, il fut trouvé un document bien singulier. En effet, une personne, visiblement de notre Sang se faisant appeler le Turbator, y fait discours sur la première tradition : la Mascarade.
Votre serviteur eu l'occasion de relever cette prose et vous la transmet ici. Les propos tenus dans la suite de cet article sont retranscrits tels qu'ils ont été écrits par l'auteur original
Bonne lecture,
Yan le Prophète, Gangrel nomade
Turbator Civitatem Enodatio Traditionis : Humanitum Solitas
Il y a des siècles, au Coeur des âges sombres, la peste pourpre dévasta les membres de notre peuple. En ces temps d'obscurantisme, la racaille ecclésiastique mena les armées des hommes contre les sombres seigneurs qui régnaient sur leurs nuits. Le salut et la survie de la race vampirique ne furent assurés que grâce à l'action courageuse de quelques dirigeants illustres par le sang et l'acte de notre espèce. Des convictions de ces grands parmi les grands naquit la société de la rose, la camarilla. Le règne des princes commença et les traditions s'imposèrent comme les lois immuables de notre existence.
Pourtant alors que le sable du temps s'écoule et recouvre le passé, nombre d'entre nous ont oublié l'origine et l'importance de nos traditions. Ceux qui violent les traditions sont des traîtres à la race vampirique, ils entraînent notre peuple sur la pente glissante de la décadence alors que les années passent. Mais votre serviteur se fait le héraut de ces âges de lumière, le pourfendeur de tous ceux qui mettent notre existence en péril par leur inconséquence criminelle.
A ceux là votre serviteur va aujourd'hui rappeler ce qu'est la première des traditions de la camarilla. Il va leur présenter ce que veulent dire ces mots ânonnés par les plus jeunes d'entre nous, et galvaudés par les plus cyniques. Afin que nul ne puisse ignorer le prix et les conséquences der la trahison, le Turbator veille.
" Tu ne révéleras pas ta vrai nature à ceux qui n'appartiennent pas au Sang.
Le faire te fera renoncer aux droits du Sang "
En deux phrases simples la première des traditions de la race vampirique expose sa première loi et le châtiment qui attends ceux qui la violent. L'inculte pourra se demander qui sont ceux qui appartiennent au Sang, pourtant le terme est clair, qui sinon un vampire appartient au Sang ? Ne peut appartenir au Sang que celui qui lui jure fidélité au plus profond de son être, celui qui ne peut s'en passer, celui dont la seule source de subsistance, la seule source de plaisir vrai, la seule source de puissance est la sang. Seul le vampire appartient véritablement au Sang, car le vampire est le seul qui ne peut se libérer du sang. Le vampire est le seul des êtres qui peuplent la nuit à appartenir au Sang. Les loups, les ombres, les sorciers tiret leur puissance d'ailleurs, ils subsistent autrement. Les êtres de la nuit peuvent représenter un danger encore plus grand que les hordes humaines qui peuplent le jour, aussi, l'application de la première tradition doit-elle être stricte. Aucun homme, femme, enfant, animal ou être n'appartenant pas au sang ne doit apprendre l'existence de la race vampirique, ou l'ayant apprise survivre pour transmettre la connaissance.
Autrefois, lors des âges sombres, les voyages étaient difficiles, longs, et dangereux. L'information n'avait à sa disposition que des sentiers forestiers, des chemins de traverse. Les plus anciens d'entre nous, nos prédécesseurs pouvaient se permettre de laisser en vie ceux qui savaient car ceux là ne pouvaient que rarement disséminer leur connaissance interdite. Et s'ils le faisaient, il était toujours temps d'agir pour y mettre un terme. Pourtant nos glorieux anciens ont payé un lourd tribut à ceux qui savaient, aux indiscrets et aux malveillants. Mais nos glorieux anciens n'ont pas toujours conscience de la réalité actuelle aussi est-ce aux jeunes de prendre le relais et de défendre la mascarade, le secret du sang.
De nos jours les autoroutes de l'information sèment la révélation bien au-delà de l'individu ou de la congrégation. L'information n'a plus besoin d'un support humain pour survivre, elle a gagné une vie propre et n'importe quel membre du bétail peut obtenir par hasard ou a dessein des informations sur la race des vampires.
A une époque radicale, des mesures radicales s'imposent. Le Turbator l'affirme et la pitié ni le sentiment n'arrêteront son bras lorsqu'il s'agira de préserver le secret du sang. Combien de vampires s'abandonnent à des faiblesses coupables justes bonnes à contenter le bétail ? Combien de vampires inconscients mais pas moins criminels révèlent leur existence à des membres choisis du bétail, leur troupeau personnel, à d'autres membres du peuple de la nuit ? Que fait un éleveur consciencieux lorsque la peste infecte son troupeau ? Il abat les bêtes malades pour préserver les autres. Tout jardinier sait que s'il n'arrache pas les mauvaises herbes, c'est le jardin entier qui sera mis en péril. Mais assez de métaphores, parlons vrai : il est de la responsabilité de tout vampire que le troupeau reste un troupeau. Chaque vampire doit veiller à ce que le secret reste préservé, en mettant fin aux jours des parasites si besoin est.
Mais le Turbator ne s'arrête pas là. Il n'oublie pas le second volet de la tradition. Celui qui viole le secret renonce aux droits que lui accorde le Sang. Autrement dit, celui qui viole le secret n'est pas seulement un traître, il ne fait plus parti du peuple des vampires. En tant que tel il devient un danger pour la race car il sait. Le châtiment des traîtres a toujours été le même, la mort. Certains pourront arguer que la sixième tradition interdit la destruction d'un vampire. Le Turbator reviendra dans un autre opus sur le sens réel de la sixième tradition, mais comme la première tradition le précise, le traître à la mascarade n'appartient plus au Sang. Non seulement il peut être détruit par tout membre du sang, mais c'est le devoir de tout membre du Sang de préserver le secret en mettant fin à son existence usurpée. Le Turbator ne cherche pas à mettre en cause l'autorité des Princes et de la Justice de la Camarilla, mais le service des traditions ne saura s'incliner face à la corruption ou à la complaisance. Il ne cherche pas non plus à se substituer aux autorités de la camarilla, mais il se fera son bras vengeur à chaque fois que nécessaire.
Il est temps que le peuple du sang se réveille, qu'il abatte les murs de la corruption et de la complaisance pour construire sur des bases saines et solide un nouvel ordre au sein de la Camarilla.. temps que la racaille qui infeste ses rangs soit dénoncée et exterminée pour que le secret qui garantit l'existence du peuple perdure.
Il est temps que la mascarade prenne enfin sa véritable étendue.
Il est temps qu'un mur de silence soit élevé entre le Sang et l'Humanité.
Il est temps que des murailles s'élèvent pour protéger l'existence même du peuple du Sang. Le Turbator salue les fidèles et prévient les traîtres, il n'aura pas de répit tant qu'ils arpenteront la face du monde. Il appelle les bonnes volontés à le contacter pour participer à sa Croisade.
Turbator@free.fr
Pour ce dernier numéro d'avant la trêve estivale, L'Elyseum Soir vous propose l'interview de Mademoiselle Caroline, Sénéchal de Strasbourg.
Question première : Commençons par quelques question pour faire votre connaissance. Pourriez-vous nous parler de vos origines et nous en raconter un peu plus sur vous ?
Je suis Caroline, du clan Malkavian, je suis une grande fille pour mon âge et je sais très bien jouer à la marelle.
Question deuxième : Quel est votre plus grande qualité ? Votre plus grand défaut ?
Ma plus grande qualité et mon plus grand défaut, faut demander à d'autres, je suis mal place pour me juger.
Question troisième : Quelle est votre activité favorite ?Manger des glaces !
Question quatrième : Nos lecteurs sont curieux : à quoi avez-vous l'habitude de consacrer vos "loisirs"?
Avant, c'était jouer avec mes peluches mais depuis que Nathalia est morte, je le fais plus.
Question cinquième : Faisons votre portrait chinois. Si vous étiez … ,vous seriez …
un phénomène naturel : (Ndlr : pas de réponse)
un métal : (Ndlr : pas de réponse)
un animal : Un papillon
une couleur : Le rose
un être mythologique : (Ndlr : pas de réponse)
un humain célèbre : Mon papa
une œuvre :(Ndlr : pas de réponse)
une arme : Je suis pas violente
un objet : Une peluche
Question sixième : Passons à l'administratif (politique). Comment définiriez-vous le clan auquel vous appartenez ? Selon vous, quelles sont ses qualités, ses défauts ?
C'est le clan le plus disperse dans ses idées. Mais il comprend le plus de génies et le plus de crétins aussi.
Question septième : Pour vous qu'est ce qu'un bon Malkavian ? un mauvais ?
Joker !
Question huitième : Que pensez-vous de la lutte entre les élèves de bonnes familles (patriciens) et ceux de familles plus modeste (plébéiens)?
Elle montre que ceux qui sont de familles modestes essaient d'arriver à des taches ou des postes importants et que les patriciens essaient de les garder. C'est pas une mauvaise chose, ça montre que la Camarilla n'est pas composé que des personnes incapables, fainéantes et qui viennent manger un gâteau et boire du thé avec des amis.
Question neuvième : Quels sont vos rapports avec le Directeur (Son Altesse) Charles de Bourgogne? Vous a-t-il donné quelques conseils concernant l'exercice de votre charge?
Je n'ai aucun rapport avec son altesse. Il ne m'a pas donné de consignes ou de conseils quand je suis devenue maîtresse.
Question dixième : De quoi (ou de qui) vous méfiez-vous particulièrement?
Des Séthites, pour le De quoi ? Le De qui, je répondrai pas.
Question onzième : Faisons un petit jeu, je vais vous dire quelques mots et je vous demande de me dire ce qu'ils évoquent pour vous.
La Mascarade : Discrétion
Le Domaine : Maison
La Progéniture : Bébé
La Responsabilité : Mettre une fessée quand il le faut
La Présentation : Bonsoir
La Destruction : Punition
Question douzième : Que pensez-vous de vos assistants à Strasbourg ?
Ils font leur travail et c'est tout ce que je leur demande.
Question treizième : Et que pensez-vous du fait de se séparer de quelqu'un d'incompétent ? Mettriez-vous cela en pratique s'il le fallait ?
Je trouve ça normal. Oui .
Question quatorzième : Mademoiselle Caroline, vous qui êtes la Maîtresse de Strasbourg (Sénéchal de Strasbourg) , dites-moi : comment faites-vous pour bien mener la classe (la cité) ?
Simple, je délègue des taches parce que je peux pas être partout ni tout savoir. Et ça permet d'avoir plusieurs idées qui sortent au lieu de une si je déléguais pas.
Question quinzième : Quel semblable pensez-vous capable de devenir un jour Maître(sse) de la classe (Sénéchal de Strasbourg) ?
Peut-être Monsieur de Lariboisière, parce que lui saurait tenir les élèves de Strasbourg ( ils sont un peu dissipes ).
Question seizième : Un dernier mot pour vos élèves... une dernière recommandation?
Faites vos devoirs et donnez moi vos copies !
Question dix-septième : Que pensez-vous de Monsieur Throckmorton ?
C'est un ancien de mon clan, je ne dois en penser que du bien. De toutes façons, n'étant pas de Nancy, je ne le connais pas autant que ça.
Question dix-huitième : Finissons avec des questions plus légères… Pourriez-vous raconter à nos lecteurs une histoire drôle ?
Non.
Question dix-neuvième : Quel semblable aimeriez-vous voir interviewé dans le prochain numéro ?
Mon papa.
Question bonus : Choisissez-vous même la question et répondez-y
Fait-il beau dehors ce soir ? ? ?
Oui.
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